Toute justice performante répondant aux attentes des justiciables et respectueuse du peuple au nom duquel elle est
rendue repose sur un Etat de droit.
- La restauration de l’Etat de droit et l’inscription de la liberté d’expression, la protection des journalistes et de leurs sources d’information ainsi que la liberté d’association dans une charte de la démocratie.
- La garantie que la loi soit juste, largement diffusée et appliquée sans discrimination aucune à tous, Etat et citoyens quels qu’ils soient.
- Le renforcement de la sécurité juridique et judiciaire. En particulier il sera institué des commissions d’évaluation des magistrats auprès des juridictions d’instance et des cours d’appel, composées de magistrats et de personnalités de la société civile.
- La réforme de la Chambre des Comptes de la Cour suprême, afin notamment de lui conférer un pouvoir de sanction des ordonnateurs et des comptables.
- La création d’une école de droit parfaitement bilingue (Cameroon Law School/Institut d’Etudes Judiciaires) pour la formation des auxiliaires de Justice (Avocats, Notaires, Huissiers de Justice). Elle sera gérée en concertation avec les ordres professionnels qui en seront des animateurs pédagogiques à part entière. Il pourra en être créée plus d’une dans différentes parties du pays.
- La garantie à tout citoyen camerounais, tout investisseur national ou étranger que la même loi sera appliquée à tous.
- La préférence et l’encouragement du dialogue comme outil de concertation entre les divers partenaires sociaux, notamment entre le patronat et les syndicats.
Un Code électoral consensuel
Nous proposerons au Parlement une réforme consensuelle du Code électoral pour y introduire notamment :
- L’instauration du bulletin unique;
- La prise en compte de la révision constitutionnelle instaurant les élections à deux tours,
- La même force probante à tous les procès-verbaux du dépouillement des élections dans un bureau de vote remis aux représentants des candidats et à ELECAM : tous les procès-verbaux feront également foi;
- La réforme d’ELECAM, en particulier sa composition, pour y inclure les représentants des partis politiques et les modalités de désignation de ses dirigeants;
- La prise en compte de la révision constitutionnelle instaurant le vote à 18 ans;
- L’instauration du vote obligatoire au Cameroun.